mercredi 16 décembre 2009

Inspiration!!!

Je te cherche très chère depuis un bon petit bout de temps, je t'avais perdu en cours de route et te revoilà, agayant les pages de mon modeste blog, ce refuge que je garde au secret de tout et qui m'ouvre à tous.
Je te cherchais et la vie t'a ramené à moi, et là vraiment j'ai besoin de toi. En plus la vie commence à sourire à mon visage si triste. Doucement, certainement sûrement aussi, mais tu le sais chère inspiration, je suis impatient. Je l'ai toujours été. Un défaut, possible, mais parfois ça m'a évité bien de mauvaises surprises.
Je n'ai jamais pensé quoi écrire, je me  mettais juste devant ce clavier, et je composais ma mélodie de mots. Le résultat n'est pas toujours une symphonie, ni un concerto, mais une petite ballade de mon monde que tous mes lecteurs trouvent normal, et que moi je trouve triste, plein de chagrin de solitude et de poisse.
Hayya mela marhbé bik très chère inspiration, mes amis lecteurs on besoin de toi, plus que moi, moi je ne suis qu'un messager, entre toi, et eux.... Chapeau bas
:)))

mercredi 25 novembre 2009

AME MORTE

Je viens de finir mon travail, et me voilà sur la route du retour… Le brouillard domine la ville, on n’arrive pas à distinguer le paysage, et la conduite est dure surtout après 12h de boulot fatigant…
Me voilà, sur cette même route, des années après ma première journée, et me revoilà sept ans après, au même stade, rentrer pour quoi, personne ne m’attends, ni dîner, ni discussion, ni même dispute… Le silence, rien que le silence… Un lit froid qui ne m’a jamais réchauffé même en plein été, en pleine canicule…
Me revoilà seul, je me sens si seul, si perdu, personne à qui me confier, pas d’amis, pas de famille, pas de chéries…. Tel est mon destin, si cruel, entre temps je travaille pour survivre sans aucune raison d’être…
Je n’arrive plus à pleurer, ni à crier, ni à penser, ni à réfléchir… Une âme morte blessé dans un corps qui n’attend que délivrance…  Entre temps, j’attends et je survis…

samedi 7 novembre 2009

hommage à la vie

Je te rends un hommage solennel, malgré ce que tu nous inflige, très chère vie.
Je suis né sans le vouloir, c'était mon destin, c'était toi ma vie qui en avait décidé ainsi, je n'oublierai jamais mes années de jeunesses, l'école, mes camarades de classe, les "kaki" que seuls les Tunisiens connaissent, je n'oublierai jamais l'examen de passage au collège, ou j'avais vomis toute la pizza que j'avais mangé la veille.
Je n'oublierai jamais comment on m'avait séparé de mes amis d'école parce qu'on m'avait foutu de force dans un nouveau collège, et que mon père n'avait pas les pistons nécessaires pour me ramener et me réunir avec eux de nouveau.
Je n'oublierai jamais mon premier amour, ni mon deuxième, ni mon troisième.... ni mon dernier... Je suis un homme qui aime trop vite et qui n'aime plus aussi vite. Tu m'as fait ainsi chère vie
J'ai eu mon bac, j'ai peiné,  pourtant plusieurs diront que c'était facile, ça ne l'était pas pour moi, je voulais juste l'avoir pour en finir.
Et la je bosse, comme un malade, un métier dur, et usant, c'est toi vie qui m'y a guidé, d'accord je t'ai toi ma vie, mais je ne profite plus de toi, je te vois t'éloigner petit à petit.... Jusqu'à ce que la mort nous sépare, oh très chère vie. Je t'aime et je te haie, et je ne peux rien y faire, car tu es ma vie!!

vendredi 30 octobre 2009

aujourd'hui

aujourd'hui je  suis aux anges, je viens de la rencontrer, ma déesse....
Non pas celle que vous croyez, mais une créature que je viens de rencontrer, je vous raconte; 1m80, vraie blonde, yeux bleus océan, 95 B, un sourire, mmmm, angélique.... Dès que je l'ai vu je n'ai plus réussit à parler, et c'est là le putain de problème.
Comme a dit déjà une amie à moi, et désolé mesdames si je vais vous offenser, les femmes sont comme les Toilettes; où elles sont merdiques, où elles sont occupées, et bien mon ange est occupée. Un riche homme d'affaire, chauffeur à sa disposition, bref tout le confort.... Le problème c'est qu'il l'emmerde ce bonhomme, et elle le sait, je lui ai dit aujourd'hui s'il ne te plait plus pourquoi rester avec lui alors? Elle a tout simplement répondu, je ne peux pas. Pourquoi je ne peux pas sortir avec ce genre de déesse? Parceque je ne suis pas riche, ni beau gosse, ni cadre dans une grosse boite, je suis un gars ordinaire, et ce genre de déesse comme je dis ne me conviens pas je le sais, il y aura plus de problèmes que d'amour. Mais que faire? depuis que je l'ai vu je ne pense qu'à elle, je ne vois qu'elle, je ne respire qu'elle, elle, elle, elle, elle et elle.....je ne sais trop que dire, ni par où commencer ou finir. Je suis complètement perdu, et je pense que dieu n'est pas un sadique et qu'il m'aidera certainement, mais bon dieu ne prenez pas votre temps parcequ'entre temps, je souffre...

samedi 10 octobre 2009

Pensées

Généralement dans les blogs, nous écrivons sur certains sujets bien précis, qui nous intéressent, que nous aimons, c'est normal, il faut qu'il y ai de la passion pour pouvoir bien écrire, mais le thème général à ce que j'ai remarqué et qui fait l'unanimité, c'est L'Amour. Sommes nous si dépendant de cette drogue. Car en fait, c'est une drogue dure, mais que nous ne choisissons pas, on se retrouve à aimer une personne, parfois sans même savoir pouquoi, à lui être dévoué corps et âme. Penser à cette personne, en continu.... Jusqu'au jour ou la déception arrive, la tristesse arrive, c'est dans la majorité des cas, trahison rupture divorce et même le décès, ça n'annule pas les sentiments que nous avons, mais ça nous fait une nouvelle cicatrice qui ne guérira jamais. Alors, pourquoi sommes nous aussi accro à l'amour, et puis avons nous vraiment le choix? Et me voilà en train de vous parler moi aussi d'amour, vous voyez, c'est une drogue je vous le dit.
Aussi dans les blogs, certains parlent de politique, sommes nous assez cultivés ( avec tout mon respect) pour parler de politique, pour la comprendre, sommes nous assez mûr pour être objectifs? Ce n'est pas dans nos traditions, ni dans notre culture, on suit un peu les infos à la télé et on croit ce qu'on nous raconte. Sommes nous assez intelligents pour critiquer? Est ce qu'on s'est déjà critiqué nous même pour pouvoir critiquer les autres. On se la joue parfois moralisateur et recherchant la vérité, et essayant de l'étaler en pleine lumière. Mais ce n'est que vain, éphémère et sans aucun intêret, mais ça n'engage que moi.
D'autres parlent de tout, comme moi, des traditions, du quartiers, de littérature, de philosophie. Chacun son dada. En tout cas c'est bien, c'est un bon moyen pour se sentir libre, mais malheureusement certains utilisent certains sujets chauds pour pouvoir ramasser le max de visiteur afin d'obtenir des récompenses, avidité d'être égocentriques à la recherche d'une chose qu'ils n'auront jamais, la liberté, entre temps je survis.
P.S : Un petit clin d'oeil à tout ceux qui commentent mes posts, je ne commente pas les leurs parceque je n'ai pas encore accès à la connexion chez moi, je pique celle de ma voisine, et généralement elle reste connectée quelques minutes, donc promis j'irai lire vos post et j'aurai un immense plaisir à les commenter, n'est ce pas  ya Si Téméraire? ;)

mardi 6 octobre 2009

Avocat !!!!

Pour ceux qui ont pensé que je n'écrirais plus sur mon blog, vous vous êtes carrément trompé, c'est juste que j'ai eu un petit peu de soucis ces derniers temps et c'est avec grand plaisir que je recommence à éditer mes posts.
Pour aujourd'hui, je vais vous parler des avocats, pourquoi me direz vous? Et bien ces derniers temps, j'ai eu à faire à certains que j'ai cotoyé en tant qu'ami et non parceque j'avais des problème et j'ai remarqué un fait terrible, ce que j'ai appelé l'"avocamania", lisez la suite.
Un ami à moi, que je connaissais depuis belle lurette, rêvait de devenir avocat, il s'était dit qu'il était voué à cette profession et qu'il ne pourrait faire que ça, il voyagea alors au Maroc pour avoir sa maîtrise de droit puis  en Libye pour faire son troisième cycle. Il réussit son challenge et c'est tout à son honneur, j'étais très heureux de le revoir après tant d'année, je croyais qu'il ne changerai jamais. Au début, rien n'était alarmant, puis il me confirma que je m'était trompé, qu'il avait bel et bien changé. Il parlait de son nouveau statut, de son immunité, de sa nouvelle famille d'intouchables vu qu'ils connaissent tous le droit et que les dépassements de certains ne marcheront pas avec eux. Oui,  mais en fait ça ne me dérangea pas, ça  ne me touchait pas personnellement. Il me parla de clans, qu'il fallait avoir son clan sinon il se ferait bouffer tout cru, il commença à m'emmener voir certains de ses collègues, qui avaient le même discours, oui nous sommes là pour aider le peuple, et pas pour avoir de l'argent mais cela n'empêche pas le fait qu'on a un statut que tout le monde doit respecter. J'ai pris ça pour de la grosse tête, mais ça n'allait pas m'atteindre. Et là mon ami me demande de l'appeler en public "Maître" et qu'en privé je pouvais l'appeler intimement par son prénom.
On a parlé d'éthique, les nouveaux avocats (mon ami et les siens) en avaient, ou croyaient en avoir. Ils n'allaient pas défendre les violeurs, les tueurs et les psycopathes. Non, ils ne pouvaient pas défendre des personnages qu'ils détestaient déjà, qu'ils condamnaient déjà, malgré que ces derniers soient innocents jusqu'à preuve du contraire. Ils le savent mais non, il s'agit d'éthique avaient-ils dit.
Bref, nombrilisme, égocentrisme, folie même pour certains( je vous raconterai ça à la fin de ce post), mon amis et les siens se vantaient d'être ce qu'ils étaient, et voulaient que tout le monde le sâche et  les respecte pour ce statut. Oui je suis d'accord qu'ils ne sont pas tous pareils, mais ceux que j'ai rencontré ont dit le même discours.
Le dernier, pour parler de folie, a fuit la Tunisie, pour rejoindre des amis à NewYork pour "écrire" "the secrets of the architect", un livre qui renie l'islam, ses principes et que ces principes on été purement et simplement copié avec quelques modifications de la Torah, le prophète Mahomet n'est que l'architecte d'un empire qui a tout copié du judaïsme, bon c'est ce que j'ai compris de la présentation qu'il avait fait sur facebook. Bref, lui disait qu'il recherchait la vérité. Quelles sont ses motivations je n'en sais rien, pour moi c'est de la folie pure et simple, non pas parceque je suis croyant, mais renier ses origines sa religion pour chercher la vérité ( du dollar ), pour moi c'est insensé, mais ça n'engage que moi.
A la fin, un petite histoire sur mon ami pour finir, je viens de changer d'appart, pendant ce déménagement, personne ne m'a proposé son aide y compris ceux que je considérais comme mes meilleurs amis, lui il a été présent un peu, mais le personnage qui m'a vraiment aidé c'était le concierge de la cité qui m'invitait à diner chaque soir, "illi kteb" disait il, on s'est lié d'amitié parcequ'il m'a été vraiment d'un grand soutien. A chaque fois ou le concierge venait chez moi, mon ami le "Maître" me disait pour le taquiner : "alors ces bières, sont elles assez fraîches maintenant." Le concierge pratiquant disait qu'il ne pourrait pas rester  si on allait boire. Un soir, le Maître redit la même réplique, et là le concierge lui répondit, Maître, si tu veux vraiment boire, je te les offre ces bières, avec très grand plaisir. Le Maître se mit en rogne, comment est ce que ce simple concierge ose parler à sa seigneurie de la sorte, qui est il pour oser lui payer ses bières. J'ai essayé de calmer l'affaire, mais il se mit en rogne contre moi, pourquoi tu le défends, c'est moi ton ami, lui n'est qu'un simple concierge. Je raccompagna le maître chez lui, je me suis dit la nuit porte conseil, il saura qu'il a merdé, enfin j'avais un espoir, mais il ne me rappela plus. Tant mieux, je suis mieux avec mon ami concierge autour d'un verre de thé noir et d'une chicha.
En espérant qu'on trouve rapidement un remède à l'avocamania comme on l'a trouvé pour le H1N1, entre temps je survis.

dimanche 27 septembre 2009

Me revoilà!!!

Cela fait un bail que je n'ai pas écris sur mon blog, le fait est que je n'ai pas de connexion chez moi comme je l'ai déjà mentionné dans mes anciens posts, mais là je viens de déménager, j'ai trouvé un voisin qui a la connexion wifi, je vais en profiter un peu en attendant la validation de mon compte, ce n'est pas du vol mais juste un coup de main et je l'en remercie. Bref, je remercie tous les fidèles à mon blog, je remercie tous les commentaires et Merci spécial à mon ami Téméraire, en attendant mes futurs posts, je vous embrasse.

mardi 8 septembre 2009

Matérialiste


Loin de moi, tu me manques, mais là tu es si près, et je ne peux même pas t'embrasser ni te toucher. Qu'arriverait-il à nos âmes si elles arrivaient à se séparer, t'es tu demandée? Toi, tu partiras au fin fond de la planète, tu connaîtras un autre que moi, il te regardera, il te courtisera, tu ne flêchiras pas mais à l'usure tu tomberas. Tu t'approcheras, tu l'embrasseras, tu m'oublieras, moi qui t'ai tant aimé. Qui t'ai tout donné, ma vie, mon âme et mes pensées. L'ai je vraiment mérité? Je t'ai peut être trompée, faiblesse d'un prédateur assoifé, mais mon coeur t'appartenait, qu'ai je donc fait? Je t'ai transformée, d'un fille pure naïve et qui ne connaissait rien, à une femme mure sauvage dévorant tout sur son passage. J'ai vu ton"après", et ça ne m'a pas rendu du tout gai, j'ai vu tes amis, tes soirées, tes coups de salopes et tes idées de femme d'affaire qui ne veut que gagner. Le pire, c'est que tu n'as rien appris de moi, ni sagesse ni loyauté, et tu as délaissé ceux qui t'aiment et qui t'aimaient. J'ai tout essayé, tout fait, pour toi, pour être avec toi, malgré tout, mais tu es partie, avec tes conneries, tu es heureuse maintenant, avec tes dollars tes dirhams et dinars. Voiture maison et mari, tu ne t'y attendais point, on aurait pu vivre même dans un coin, mais tu as préféré le matériel au naturel, au pur et à moi.
De toi, je ne garderai que ton radio réveil, et tes songes pendant mon sommeil, je ne garderai que le souvenir de ta voix et même pas de tes traits. Tourner la page, le faire je le saurais, et toi, penses tu que rééllement tu le pourrais. Je t'aimais tellement, mais dorénavant, je te HAIE

lundi 7 septembre 2009

Le vélo

J'avais 9 ans, c'était en 1989, plein boom des Vélos BMX en Tunisie si vous vous en souvenez. Moi j'étais en plein Boom de "Dalloul"(dalloul pour qualifier un enfant gâté). J'emmerdais mon père tous les jours pour qu'il m'achète le dernier Bmx en vogue en pouvoir faire des sorties avec mes copains. A l'époque, mon père me promettait des choses en contre partie on se mettait d'accord sur une bonne moyenne à l'école. Au début c'était juste des bouquins, des jouets du style la dernière 205 GTI téléguidée(je l'ai eu en rouge), Cette fois c'était plus coûteux, il fallait donc une excellente moyenne pour le 1er trimestre pour l'avoir comme cadeau d'anniversaire, le 9 Février.
Bref, je bossais comme un malade, mon père était ravi de me voir si passioné, il m'avait même pris en photo une fois sur mon petit bureau d'écolier pour mémoriser cet instant, il ne pensait que je serais un râté après, mais bon ça c'est une autre histoire. La moyenne du pacte était de 16/20 minimum. Au mois de Décembre, je ramenais mon carnet super fier d'avoir atteint mon objectif, affaire conclue, je ne devais attendre que deux mois encore.
Les deux mois passèrent, une éternité pour ce petit garçon qui rêvait de sa monture. La veille de mon anniversaire, mon père ramena le cadeau en cachette que je découvris avec stupéfaction et extase le jour suivant. Mon vélo Bleu et jaune avec un grand 9 sur la plaque réfléchissante avant. 9 comme neuf ans, comme vélo neuf alors fais attention mon cher fils.
Je sortis mon vélo et je faisais le beau devant mes amis, j'étais enfin rentré dans le club des proprios et sorti définitivement du club AAD (Aman A3tini Doura).
Un jour, en fait une semaine après, on s'était mis d'accord moi et les copains de faire une petite virée, je me préparais pour sortir quand mon père me dit, laisse tomber pour aujourd'hui, un "kaka" nerveux plus tard il me laissa sortir en me demandant de faire très attention à moi.
Nous faisions notre parade dans les ruelles des UV4( un quartier de duplex à El Menzah 5 à Tunis), quand soudain, mes freins bloquèrent la roue avant. J'étais fou de rage et de tristesse au point d'en pleurer. qu'allais je faire pour rentrer?(la maison était de l'autre côté de la rue à 500 mètres max). C'est là que je vis un personnage bizarre, un glacière à la main. Il s'arrêta pour me demander pourquoi je pleurais, je lui expliqua la situation, c'est là qu'il demanda une pince et qu'il allait s'en occuper. J'étais très heureux. Un ami partit rapidement chercher la pince, quelques minutes plus tard, le problème était résolu.
Mais c'est là que les choses se corcèrent, le bonhomme me dit:" j'ai une course à faire et le fait d'avoir réparé ton vélo m'a fait perdre un temps précieux, prête le moi, je vais acheter de la viande à Grombalia et j'arrive, ça prendra 10 minutes", non ne rigolez, ce n'est pas du tout drôle  (en fait si !)
Il me laissa comme gage sa glacière et pris mon vélo, et disparaissa.
4 heures d'attente plus tard, je compris qu'il ne reviendrai plus jamais, un ami me dit alors:"viens avec moi, ma mère est avocate, elle trouvera bien une solution", ne rigolez pas arrêtez s'il vous plait.
Une fois chez mon ami, sa mère me regarda d'un air bizarre, du style :" et alors, qu'est ce que tu veux que j'y fasse", je dû rentrer à la maison avec la glacière.
Une tri7a bien frappée m'attendait, mon père m'emmena après au poste de police pour déposer un plainte, mais c'était peine perdue, les flics ont bien rigolé ce jour là, tout le monde a bien rigolé, même vous, et moi j'ai perdu mon BMX contre une glacière marron et pourrie.

dimanche 6 septembre 2009

Ma mère

Ces jours ci je ne sais pas, le bon dieu est de mon côté je crois, connexion internet tous les jours, il faut dire que je suis invité par des amis qui ont la connexion chez eux, donc j'en profite pour écrire, écrire et encore écrire, j'espère qu'un jour mon inspiration et mes pensées ne me lâcheront pas, en me laissant dans le vide dans lequel je vivais sans ce blog.
En fait, quand j'étais jeune, j'écrivais, une habitude que j'ai hérité de ma mère, qui avait un petit calepin ou elle notait ses pensées, je vais lui demander si je peux les publier d'ailleurs, ce serait une découverte pour moi et pour vous.
Ma mère, 3 décembre 1945, de Béjà, un papa préparateur en Pharmacie à l'hôpital Charles Nicolle et une maman  femme au foyer, deux frères, trois soeurs, un frère décédé à l'âge de 15 ans suite un accident qui se passa devant les yeux de ma mère, sa tête fut écrasée par la roue d'un tracteur. Bref un souvenir qu'elle n'oubliera jamais. Un autre frère qui après son Bac a pris quelques cours de compta, il a pris sa retraite pour s'occuper de ses deux jeunes filles, qu'il a eu après un divorce et 20 ans après la naissance de son premier fils.
Trois soeurs, une qui ne se maria jamais, c'était ma préférée, j'étais comme un fils pour elle, je l'adorais, suite à son licenciement la dépression ne l'avait pas ratée, suite à l'usage de nombreux antidépresseurs, elle ne se rendit pas compte qu'elle avait un cancer, elle croyait naïvement que c'était une hépatite, mais une fois à la clinique, elle n'y passa que deux nuitées avant de mourir à l'âge de 40 ans.
Une autre soeur, qui était rebelle, hypochondriaque, maniacodépressive, qui n'avait pas sa langue dans sa poche, elle se maria au flis d'un gouverneur suite à une grossesse "précoce", elle mourut à l'âge de 48 ans
Une autre soeur, encore vivante elle, malheureusement, profiteuse et fouteuse de bordel, elle a toujours pensé que ma mère était une riche et qu'elle ne voulait pas l'aider dans sa misère, elle a oublié qu'avant son divorce, avant qu'on n'arrête son mari pour vol, avant quand elle partait en arabie saoudite elle nous faisait payer nos "cadeaux".
Bref, comme vous l'avez compris une femme avec beaucoup de mauvais souvenirs, beaucoup de tristesse.
Elle connut mon père grâce à son oncle, qui la présenta à son directeur général, mon père, par excès de zèle, vous comprenez. Il n'eu rien du tout en retour, c'est elle qui gagna, un mari pieux, gentil, au grand coeur et c'est pas parceque c'est mon père, mais il me disait toujours que son plus grand capital c'est l'amour des gens, il n'a jamais volé(tous les autres directeurs avant et après lui on été foutu en prison à cause de détournement de fonds), ma mère galéra pour bien nous éduquer, nous donner des valeurs et nous faire aimer la vie, une vie qui ne l'a pas gâtée, mais qui a récompensé sa patience avec une nouvelle famille, autre que la sienne, aujourd'hui j'ai voulu rendre un hommage à celle qui me ramène mon café chaque matin pour que je ne fume pas à jeûn, qui lave mes vêtements, supporte mes humeurs et mes conneries. Je voulais lui dire aujourd'hui : Maman je t'aime.

samedi 5 septembre 2009

Enterrement

Il s'agit d'un souvenir qui vient de revenir, une histoire plus pu moins drôle malgré les circonstances que j'ai un plaisir à vous raconter.
Ma grand-mère, allah yarhamha, née en 1920, bien en chair, blanche de peau, les yeux verts, je n'ai connu son vrai nom qu'à l'âge de 10 ans peut être. Elle était plaisante à voir et à écouter, malgré qu'elle me répétait toujours la même histoire, ma naissance, comment elle regardait par le trou de la serrure et qu'elle a vu le docteur me prendre par les pieds, quand elle a vu ce que pensez, elle a commencé à pousser des youyous, heureuse parcequ'enfin sa fille venait d'avoir un garçon après deux filles.
J'adorais sa compagnie jeune, j'adorais aller chez elle à Béjà, elle meparlait de son enfance, de ses voisins juifs avec qui elle était très copine, de Simon le pâtissier qui lui offrait toujours des friandises, de mon grand-père dur mais avec un coeur en or, un véritable beldi(malgré  que ce terme ne s'utilise que pour qualifier les tunisois).
Il n'y a pas très longtemps, ma mère a commencé à me parler de ma véritable grand-mère qui pensait que ma mère était radine et qu'elle ne voulait pas les aider financièrement, elle vivait à Tunis, mariée à un cadre, elle était un modèle de réussite devant ses autres enfants. Le fils, retraité à l'âge de 45 ans, il a laissé le buisness à sa femme et joue la nounou avec ses nouvelles filles jumelles. Il a divorcé 3 fois à part les séparations.
3 filles, la première vielle fille, elle mourut à l'âge de 40 ans des suites d'un cancer.
La seconde s'est enfuit à l'âge de 18 ans pour partir en France avec son futur mari, le fils d'un gouverneur qu'il épousa parcequ'elle était enceinte, il est toujours chômeur aujourd'hui et vit grâce à l'aide son père.
La dernière est la préférée de ma grand-mère, elle avait connu son mari à l'âge de 17 ans, elle était partie avec lui en arabie saoudite parcequ'il travaillait la bas. Je me souviens qu'à chaque fois ou elle rentrait elle ramenait des cadeaux à tout le monde sauf à nous, nous on achetait nos cadeaux, un magnétoscope, des jouets et même des fournitures scolaires. C'est bizarre mais ma grand-mère l'avait toujours soutenue soit disant qu'elle avait besoin d'argent, et nous on a toujours essayé de faire de notre mieux. Et pourtant, mon oncle et mes tantes ne se gênaient jamais pour critiquer ma pauvre mère, on l'appelait même Golda Meyer.
Quand j'ai su, j'ai commencé à detester ma grand-mère, parcequ'elle chercher un bouc émissaire pour l'échec des autres,et c'était ma mère.
Bref, un jour, mon père m'appela à 9h du matin, il ne m'appelait le matin que pour les mauvaises nouvelles, quand j'ai vu "Papa" affiché sur l'écran de mon portable, je me suis dit "Rabbi yoster".
Effectivement, il m'appelait pour m'informer que ma grand mère venait de décéder suite à un accident, elle rentrait la veille de Ramadan 2006 chez elle à Béjà avec ma tante "saoudienne", son fils et un ami à son fils.
Mon cousin conduisait, il était tard, un tracteur mal garé sur l'autoroute et vous connaissez la suite, ma grand mère et l'ami de mon cousin moururent sur le coup.
Malgré ma colère, je fus triste et c'est humain malgré toute cette haine qui était en moi, j'ai appelé mon meilleur ami pour l'en informer et pour qu'il vienne avec moi à Béjà, ce qui fut chose faite, la route de Sousse à Béjà était un long parcours et je devais avoir quelqu'un avec moi.
On arriva, elle était dèjà partie vers la mosquée, j'accouru pour lui faire mes adieux. Arrivé las bas, je retrouvais toute la famille(les hommes bien sur), je présenta mes condoléances,personnes ne m'en présenta en retour. Une fois la Janaza terminée, le cortège funèbre sorti de la mosquée, je le suivi avec mon ami, et prenant le coté droit du cerceuil, on reprenait la relève à tour de rôle jusqu'au cimetière. Tête baissée pendant tout le chemin, lunettes de soleil et assez d'émotion, je me tenais en face du tombeau, je regardais ce cadavre qui me paraissait plus long dans ce linceul blanc. Une larme, non. C'est une reflexion de mon meilleur ami que j'ai reçu dans l'oreille droite, une information capitale. "où est ton père?", je releva la tête pour la première fois depuis la mosquée mais pour regarder mon meilleur ami pour lui répondre "ce n'est pas le moment".Il riposta avec un"Behi, ou est ton oncle?", je répondis à mon tour, je n'en sais rien arrète. Il termina avec un: "il n'y a personne de ta famille mon ami" et là je me suis rendu compte avec un regard sur la foule. Evitant le fourrire je rebaissa la tête, et moi qui me disais qu'elle s'était rallongé. Et les présents, qui me voyais si voué à cet enterrement avec mon ami, qu'est ce qu'ils se sont posés comme questions. Après la fatiha, je partis rapidement parceque je ne pouvais plus me retenir, une rigolade à un enterrement ne ravierait pas les présents à cette douleureuse occasion.
En racontant l'histoire à mes parents, ils furent pris du même fourrire, ma mère me dit alors que j'avais reçu le "thwab" même sans y assister. En fait, il y avait deux enterrement j'avais suivit le premier, alors conseil, vérifiez que vous êtes au bon endroit avant, cela n'empèche pas que votre engagement fera plaisir même à des inconnus.
j'attends vos commentaires, n'hésitez pas,à une prochaine pensée alors, d'ici la portez vous bien

jeudi 3 septembre 2009

Le 2 septembre 2009

Aujourd'hui je me suis réveillé, encore une fois, je nageais dans ma propre sueur, il faisait chaud et je n'avais pas fermé les persiennes de la fenêtre de ma chambre, je me suis levé et lavé. Mon programme était de monter(ou descendre j'ai jamais su) à Sousse pour visiter un appart que je devais louer. Je descendis, parla à mon père et sorti pour retrouver l'autoroute pour la ènième fois. Mon Rendez-vous était pour 16h, j'avais du temps pour faire un détour. Je me suis dirigé vers le Kram, puis le nouveau pont de Radès. A propos de ce pont, pouquoi cette obcession le concernant? Son image est imprimée sur le billet de 50 dinars (qu'on ne verra pas nous les pauvres), le pont est aussi présent sur la nouvelle carte grise, qui n'est plus si grise que ça en fait. Alors,Prouesse technique? C'est les japonais qui l'ont bâti et non pas les Tunisiens, et qu'est ce qu'un pont dans un monde saturé de monuments grandioses, mais c'est peut être le maximum que nous pouvons faire, mais ça n'engage que moi. Bref, Radès Direction Ben Arous avec pleins de nouveaux échangeurs pour rendre l'accès à l'autoroute plus rapide.
A chaque fois où je faisais ce trajet, je regardais le paysage défiler, les vignobles, et cette pseudo-verdure me rendais gai, je me souviens qu'une fois avec une amie italienne, elle m'avait dit que ça ressemblait étrangement à Puglia et aussi à la Sardegne, et si on étais sur la même terre, terre séparée par le temps?
J'arrivais à Sousse vers 16 h, à l'heure pour une fois, je n'ai jamais été ponctuel, c'est mon plus grand défaut, pourtant à ce qu'on dit c'est la politesse des rois, mais je n'en suis pas un; bref j'appelais la nièce de la propriétaire de l'appart, elle me repondit et me dit qu'elle devait préparer son dîner, j'étais choqué, ce que les gens peuvent se foutres des autres parfois, j'étais en colère et pourtant je devais garder mon calme, j'avais besoin de cet appart qui était un des rares qui rentrait dans mes cordes point de vue budget, parceque je ne sais pas si vous le savez, les loyers à Sousse ont littéralement explosés. J'ai appelé un ami à Monastir qui m'invita pour une partie de Playstation dans une salle de jeux sur place. J'ai mis alors le Cap sur Monastir.
Une dizaine de parties perdues plus tard, il était l'heure de rompre le jeûn, je déposais mon ami chez lui, il insista pour que je vienne partager leur dîner mais je savais que sa mère était très malade et je ne voulais pas déranger. Je me suis assis dans ma petite Chevrolet et j'ai commencé à manger mon Mbasses. C'est là que le père de mon ami m'appela et me dit que je devais monter, ce qui fut chose faite mais j'ai regretté après.
C'était une petit étage de villa(plutôt maisonette que villa), il y vivaient à 6, à l'entrée le salon avec un canapé sur lequel était allongée la mère de mon ami, j'avais compris sa maladie malgré le fait que je n'avais jamais osé lui demander. Le ravage de la chimiothérapie était présent, j'ai une un petit pincement au coeur(plutôt un grand), je me suis souvenu de ma tante décédée suite à la même maladie. Le papa nous emmena dans une des deux chambres de la maison, et nous offra deux bols de chorba au poisson. J'étais très mal à l'aise, à chaque fois ou il rentrait je voulais l'aider il me dit alors"le seigneur du peuple est celui qui les sert"(saiidou el 9aoum khadimouhom).
Le dîner terminé, je remerciais mon ami et son père et je suis reparti pour Sousse. Mon deuxième rendez-vous était prévu pour 20h15, la dite nièce arriva vers 21h, je ne fis pas la visite en fin de compte tellement pressé d'en finir, je lui délivra le chèque et récupéra les clés après un questionnaire comme si j'allais l'épouser, j'ai dû mentir pour obtenir une mention bien puisque l'un des critère d'acceptation était d'être marié et de préférence avec des enfants, j'ai du lui dire que je me marirai d'ici décembre. Je trouverai bien un autre mensonge d'ici là.

N'importe quoi

un jour, une âme perdue se retrouva en face d'une étoile, elle fut ébahie par sa lumière, sa beauté, bien que timide l'âme lui tint ce langage:
- Oh belle étoile, d'où vous vient cette lumière
-Un don du ciel très chère âme
-Beauté et lumière, vous ne passerez pas innapperçue, pouvez vous me donner de votre lumière que je puisse retrouver mon chemin, j'ai peur d'errer éternellement dans le néant
-Beauté et lumière je n'en use point, quand à votre perte elle ne vous est que bénéfique
-comment, expliquez moi?
-La vie éternelle, nous les étoiles nous naissons de lumière, nous vivons et nous mourrons sans âmes, et nous deumeurons dans l'oubli, quand à vous, votre ancienne vie a marqué, on se souvient de vous et vous deumeurez éternelle, même perdue, cherchez votre destin dans le noir, vous trouverez bien une vie vers la lumière

Parfois on se croit perdu en regardant des étoiles, mais on est chanceux car nous deumeurons éternels
=> Ce texte a été écris sans l'effet d'aucune drogue, merci de ne pas commenter durement

mercredi 2 septembre 2009

Essai poétique

Perdu parmi tant de blèmes
Cherchant en vain une vie de bohème
Une vie sans mensonges une vie sans blasphème
Une raison d'être très loin du système

En pensant à ça je cherche le repos
Vous savez tout et connaissez le topo
En me perdant j'ai perdu le tempo
Je me sens mal, très mal dans ma peau

Et si vous trouvez ces vers superficiels
Ce n'est point de la poésie je fais juste un appel
Car dans ma tête c'est un peu le bordel
Je cherche en moi le repos éternel

Je suis triste perdu mais ça c'est ma vie
A chaque fois ou je me lève je dis à Dieu merci
Merci d'être vivant et d'être simple d'esprit
Je ferai de mon mieux pour survivre aujourd'hui

mardi 1 septembre 2009

Tguanguin


Aujourd'hui je me suis réveillé à neuf heures, non pas parceque je suis un fainéant mais parceque j'ai travaillé tout le week-end à Djerba, j'étais fatigué. Mais je sentais cet être oisif qui était en moi, qu'allais-je faire de ma journée? Et comme tout être oisif, au réveil on regarde son portable, j'aurai été marié j'aurai regardé ma femme, et là j'aurai eu une de ces trois réactions :

-Ma belle est toujours là

-Oh la, je dois me lever et vite

-C'est qui celle là?


Non, je déconne, je pense que quand on se marie, c'est par conviction et parceque l'on a envie de voir sa belle, ou son beau pour vous les filles(ou les mecs c'est votre problème), chaque matin que dieu fait, jusqu'à ce que la mort vous sépare.

A propos de mort, donc je disais, j'ai regardé mon portable, il y avait un message, curieux? Je suis en désaccord avec ma copine et je n'ai pas d'amis, ça doit être certainement un message de Tunisiana m'informant que j'avait reçu mon Bonus AWAL, mais non c'était mon cousin qui m'informait que ma tant venait de déceder.

Une nouvelle comme ça de bon matin vous fera certainement froid dans le dos, quoi que j'en ai vu pire; j'ai vu partir ma grand-mère et ma tante que j'adorais, que dieu ai pitié de leurs âmes, donc tout les enterrements qui ont suivit on été juste un adieu simple, sans pleurs ni larmes.

J'étais à Sousse, l'enterrement était prévu pour 16h au cimetière El Jallez(je compte sur Téméraire pour faire des recherches sur l'origine du nom et du site, il adore ça). Je me suis levé, pris ma douche, habillé et sorti pour partir à Tunis. Entre temps je suis passé par la Biat, pour voir mon salaire, parceque chez les gens normaux, on sait combien on aura, on veut juste connaitre si le versement a été effectué, moi c'est un salaire variable, Nombre de jours, durée, Bref c'est toujours une surprise et 10 mois sur 12 c'est une mauvaise surprise. Ce mois ci n'a pas failli à la règle: 667 dinars, avec un compte débiteur de 447, reste 220 dinars, donc paiement de mon loyer 250 dinars et de mon crédit(dernière mensualité ce mois ci) 172 dinars, je suis de nouveau débiteur, sans compter les courses, le carburant et les clopes. Bref, ce fut mon sujet de reflexion sur l'autoroute, comme allais je faire pour ce mois ci encore?

Une heure plus tard( un peu plus peut être), j'étais à Tunis chez mes parents, ma mère m'acceuilla avec le sourire, je le fit à mon tour avec mon panier de linge sale. On a papoté un moment, et puis je me suis dirigé vers ma chambre pour me reposer et me connecter en attendant l'heure de départ, la mienne pour le cimetère et celle de ma tante pour monter dans l'au delà, si elle n'est pas déjà partie mais ça c'est un autre sujet.

15h30, mon père m'appela pour partir, mon oncle venait nous chercher, une fois dans la voiture, nos sujet de discussion était sec et pas gai, c'est normal, nous partions pour le Jallez. Une fois la bas, une foule amassé devant 4 cerceuils était là, ils parlaient et on n'en distinguait rien, tel le bourdonnement d'une ruche. La prière du Asr terminée, ils ont commencé la prière de la Janaza, ce que j'ai remarqué c'est que malgré cet instant tragique, les gens continuaient à parler, de leurs journées et peut être même de foot qui sait, même le rappel à l'ordre de l'imam n'avait rien résolu.

Après la prière, on emmena ma tante, sur les épaules, dans son cerceuil en bois, son fils était devant et on voyait que son regard avait changé, la vie était différente dorénavant, et nous commençâmes à marcher vers l'inconnu, car dans les enterrements, personnes ne connait l'endroit précis de l'inhumation sauf la famille proche et les employés du cimetière. On entendait des petits Allahou Akbar que les gens répétaient, et continuaient à marcher, j'aurais bien aimé écouter le son des pas, tel une marche militaire, il n'en était rien, les gens continuaient à parler.

Arrivés à l'endroit, on commença l'enterrement, selon les traditions musulmanes, entre temps le bourdonnement persistait, il y avait deux conards derrière moi qui parlaient de la défunte, comme quoi son mari est foudroyé par ce départ, comment il allait faire maintenant, et son fils qui venait de se marier, il doit culpabiliser, je me suis dit au fond de moi, non le gars est médium et ne va pas se marier parceque sa mère va mourir, c'était écrit, c'est quoi cette mentalité!!!

Quand aux tenues vestimentaires, j'étais peut être un des rares à avoir osé mettre un costard, la tendance était au jean et t-shirt mouillé par la sueur causé par le soleil qui nous brûlait, les odeurs aussi était très tendance, je ne pense pas qu'un peu de déo allait faire rompre le jeûn.

L'enterrement terminé, la fatiha récitée, c'était l'heure de présenter les condoléances et là je me suis souvenu des parties de foot que j'allais voir, trois queues dans une anarchie absolue, j'observais un homme d'un certain âge qui se fofilait pour passer le plus rapidement et comme ça la corvée sera terminée, je regardait hébété, et écoutais les commentaires débiles du styles, "ils ne vont pas tous embrasser le mari, wallahi rabbi yehdi", et pourquoi pas c'était mon oncle, n'allais je pas l'embrasser et mon cousin pour cette occasion, aussi triste soit elle. D'autres remarque du style, "ces tombeaux ne sont pas fait dans les règles de l'islam, il faut juste mettre de la terre et c'est tout c'est péché, hram", et là j'ai regardé autour de moi, j'ai vu les feuilles mortes des arbres mélangées aux sachets en plastique avec d'autres articles invraisemblables qu'on n'imagine pas trouver entre deux tombeaux. Jai pensé aux enterrements des chrétiens, ordre silence et sobriété, du gazon partout et des oeuvres architecturales parfois pour honorer leurs défunts. je sait que ce ne sera qu'un tas d'os à la fin, mais j'ai toujours pensé que l'âme restait sur place en contemplant le tombeau en attendant la venue du jour du jugement dernier. Et si c'était vrai, que penserait nos morts de nous, de cette anarchie de ses gens qui ne pensaient qu'à partir et finir leurs corvée. C'est bien dommage

Une fois à la maison, je suis parti prendre ma douche et je déscendis voir mon père, il regardait un feuilleton sur les mamlouks, la scène à laquelle j'ai assisté était le khalif servi par un belle servante, un verre de breuvage rouge et je ne pense pas que ce soit du jus de Cassis, il lui demanda si elle le trouvais beau, elle lui dit qu'il était le plus beau et qu'elle voulais vivre avec lui toute sa vie, et là un pensée me traversa l'esprit, les musulmans de l'ère Omeyyade jusqu'à l'ère de la fin (les Ottomans je sais, mais c'était la fin d'une civilisation), ne pensaient qu'aux chants, danses, vin et femmes. C'est le peu de foi, la science et l'obcession de l'agrandissement de l'empire qui a fait d'eux une grande civilisation, mais tout ce que le prophète avait appri a été oublié après quelques années, que dire de nous 1400 ans après, tout avait repris progressivement, l'alcool, les femmes, l'anarchie, la corruption et l'esclavagisme, pour une religion qui voulais que les gens vivent en paix.

Cette anarchie existe dans nos racines et nos gènes, certains ne l'accepent pas comme moi, d'autres en font une fierté dans les séries télés et les enterrements...

Chahya tayba

lundi 31 août 2009

Tranquille!!!!

ca fait longtemps que je n'ai pas été tranquille comme pendant cette période ci, malgré le fait que j'ai beaucoup de boulot, mais bon je me sens zen, et pour une fois je n'ai pas envie de faire ma petite séance de tguanguin, malgré que ça devient très rare pour moi de trouver un endroit ou me connecter. C'est peut être de la nostalgie, il pleut, l'atmosphère commence à se rafraichir, Ramadan, les gens sont au ralenti, tranquilles, cette année pas trop de hchicha à ce que j'ai remarqué, même les émissions télé ne sont pas "explosives" comme l'année dernière( c'est une critique ça, mais bon veto), c'est peut être le calme avant la tempète, la tempète de la rentrée, la fin de ramadan et de la séance unique, le retour à la vie normale. Je vous souhaite tous un bon retour, mais restez connectés dans l'univers de la blogosphère!!!!

dimanche 23 août 2009

S7our Tunisois

Pour les francophone qui ne conaissent pas le terme s7our, je n'ai pas la traduction exacte, d'ailleurs je crois que ça n'existe pas(selon mes connaissances, et elles ne sont pas si riche que ça), alors j'explique, avant la prière du Sob7 qui est la première prière de la journée et qui marque aussi le démarrage de la journée de jeûne pendant le mois de Ramadan, les musulmans se rassasient d'eau et de nourriture pour pouvoir tenir le coup. Or, ce S7our diffère d'un pays à un autre selon les cultures les moyens et les moeurs.
Dans notre pays qu'est la Tunisie, différentes spécialités refont surface pendant le mois saint, par exemple le "Masfouf" qui est en fin de compte du couscous light ressurgit sur nos table pour le plus grand plaisir des grands et des petits. D'autres, ayant l'estomac plus solide et les moyens plus faible reprennent du dîner du soir, d'autre mangent des céréales et des fruits, tous les goût sont permis.
Ce soir, j'étais à la Marsa, cité de la banlieue nord de Tunis, connu des Tunisiens et Tunisois comme étant la cité branchée, peuplée de richards et de riches diplomates(d'ailleurs je n'en connais pas qui soient pauvres). Je cherchais avec des amis à manger un sandwich pour le S7our, et voilà qu'on est surpris par des foules de couche-tards, faisant la queue dans la plus grande anarchie qui soit, impossible d'avoir le précieux casse-croute avant l'Imsek (qui est le démarrage de la journée de jeûne comme je l'ai expliqué précedemment; qui veut dire horaire de retenue, enfin c'est à peu près ça). Nous avons décidé de changer d'avis et de remplir nos pauvres estomacs de croissants et pains au chocolat dans une pâtisserie du coin, même sénario avec en prime un joli spectacle de filles criant dansant et chantant(enfin elles essayaient), une parade de voitures de luxe et à l'arrivée des croissants chauds mangé à la va vite certes, mais c'était bon.
Bref, j'imagine que c'est là le sens même du modernisme et du civisme, je ne blâme personne mais je déteste de faire la queue parcequ'il y a toujours un copain du caissier ou du gérant qui passe avant, m'obligeant selon l'humeur ou de me taire, ou de gueuler.
Alors conseil, le S7our c'est important mais c'est mieux à la maison, même seul puisqu'il vaut mieux être seul que faire la queue.

samedi 22 août 2009

Romdhankom Mabrouk

Première journée de Ramadan, je viens de me réveiller, j'ai veillé tard hier soir, en fait je me suis endormi un peu tôt, et réveillé tard, pour veiller quelques heures dans le magnifique monde qu'est internet. Comment va se passer ma journée, réveillé je dois trouver une occupation pour ne pas penser à cette maudite cigarette qui "cancerise" (je ne sais pas si le verbe existe) mes poumons. Télé et Net à gogo jusqu'à l'arrivée du temps de la rupture du jeune. D'autre vont se ruer sur les marchés, acheter ce qu'ils avait oublié dans les courses du mois saint, des queues interminables dans les boulangeries pour acheter le fameux pain "Mbassess". Circulation terrifiante, et de gens agressifs parcequ'ils sont "Mramdhnine", ce phénomène qui apparait à cause du manque de nourriture de caféine et de Nicotine pour certains. On sent tout le monde stressés... Le problème c'est que ce n'est pas l'esprit de Ramadan, et on se tue chaque année à répéter la même chose que c'est le mois du sacrifice, de la patience, de la bonté à part le caractère religieux. C'est devenu en Tunisie le mois des achats, de l'agressivité, du jeu(en effet c'est le mois ou l'on joue de l'argent dans les cafés, Rami belote Noufi et 7 et demi, tout est bon pour perdre de l'argent), rares sont ceux qui arrivent à sourire... D'ailleurs; le sourire est devenu une denrée rare que l'on ne retrouve plus ni au mois de Ramadan ni ailleurs. Si on pouvait importer le Sourire, j'en acheterai pour tout le monde, histoire de rendre ce pays plus souriant.... Inchallah Ramadan Mabrouk

vendredi 21 août 2009

ANTI CV

Anti Curriculum Vitae

Je n’ai rien d’un poète, d’ailleurs, je n’en ai pas l’âme, et pourtant j’ai tant voulu écrire des poèmes, à les envoyer en cachette à celle que j’aimais, elle ne m’a jamais avoué qu’il fallait que je fasse autre chose. Je savais ce que c’était qu’un Alexandrin, mais ça ne suffisait pas pour faire de moi un poète.

Je n’ai rien d’un écrivain, je trouvais tout ce que j’écrivais superficiel, pourtant je m’efforçais de trouver des détails pour rallonger mes récits, je les trouvais encore plus superficiels. Je voulais écrire et éditer mes romans, des histoires d’amour, des polars, du fantastique. Mais je n’en ai rien fait.

Je n’ai rien d’un philosophe, d’ailleurs, la philosophie je n’ai jamais su ce que c’était, on l’étudiait en arabe, déjà qu’en français c’est dur alors en arabe littéraire c’est une abomination. Je savais que je pensais, donc que je devais obligatoirement être. Mais être quoi ?

Je n’ai rien d’un scientifique, d’ailleurs j’ai refait 2 fois ma terminale, nul en maths et en physique, j’ai réussi grâce à mes notes de français, d’anglais et de sciences naturelles. Même pas une bonne note en informatique, pourtant je pensais que j’étais expert en la matière, mais une moyenne de 10 a prouvé le contraire.

Je n’ai rien d’un artiste, je n’arrivais même pas à dessiner un cartoon, une image, un paysage que dire alors des pseudo- portraits que j’essayais, une calamité visuelle que j’ai évité à plusieurs yeux experts, je n’ai jamais eu ce don, et pourtant je voulais le faire, j’ai essayé mais en vain.

Je ne suis pas un bon dirigeant, d’ailleurs je fus directeur technique d’un boite de pub, non pas pour mes compétences mais parce que je faisais partie des fondateurs. Je n’ai jamais réussi à dire mon avis, ou à imposer un choix, ou à prendre une décision. D’ailleurs la boite a fait faillite, moi aussi.

Je ne suis pas un bon commercial, même si j’ai vendu des trucs, je l’ai fait à perte, je n’ai jamais fait de coup du siècle, ou même de la journée, pourtant on pensait que j’avais la fougue et l’esprit d’un bon commercial, je l’ai fait avec plaisir, les chèques n’ont jamais suivi cette hypothèse.

Je ne suis pas un bon cuisinier, d’ailleurs à l’école d’hôtellerie je faisais le chauffeur pour mon prof de cuisine pour avoir un petit 14, j’ai été renvoyé à la dernière année pour manque d’assiduité et parce que je n’avais pas passé mes stages. Je n’ai pas de diplôme ni d’avenir.

Je n’ai jamais pris de décision importante dans ma vie, d’ailleurs on a toujours pris les décisions à ma place, je pense que je suis un lâche parce que je ne me suis jamais senti protégé, libre de m’exprimer, libre de prendre mes décisions et de me foutre des circonstances, toutes celles que j’ai pris m’avait mené à la perte.

Je n’ai jamais eu de vrais amis, après leurs mariages, leurs départs, leurs réussites ils ne m’ont plus jamais revus, ou honnêtement très rarement, quand je les appelais de temps en temps quand je me sentais seul, d’ailleurs je suis seul, seul dans mon monde vide. Je regarde les murs de ma chambre depuis une petite heure, mon téléphone n’a pas sonné depuis hier, mon récepteur a cramé, mon DVD piraté que je voulais voir ne fonctionnait pas, il y a des jours comme ça ou tout va de travers, ou ne va pas du tout.

Je n’ai jamais été un dragueur, toutes celles que j’ai connues ont une histoire, et mes relations ont fait de moi un charognard et non un prédateur, je le sais mais je n’ai pas le choix, il faut bien que je survive, d’ailleurs je n’ai jamais connu de vierges et je ne connais l’hymen que dans les livres de sciences naturelles ou de biologie.

Je n’ai jamais été de bon conseil pour moi-même et pour les autres si ça a marché c’est parce que c’est vraiment le fruit du hasard ou parce que c’était vraiment la logique. La logique, parlons en de la mienne, trouvez vous logique que je revienne du Canada pour prendre des cours de restauration ? Pensez vous que c’est Logique de me fiancer à 22 ans parce que je n’ai pas eu le cran de refuser, dans un très bon stratagème orchestré par les parents ? Trouvez vous logique, qu’un père pieu et très croyant très cultivé élève trois enfants, les filles arrivent à avoir leurs maîtrise et partent à l’étranger, se marient et vivent bien, et le garçon, « honneur de la famille » soit un grand raté sans diplômes sans savoir, sans dons, sans courage, sans amis, sans amies ?

Les éléments se sont déchaînés contre moi, j’ai fait comme dans l’alchimiste, j’ai cherché en vain ma légende personnelle, je n’ai rien trouvé, je cherche encore, entre temps, je survis.

mardi 18 août 2009

Toujours à Tunis ( Ancien récit)

Je ne suis toujours pas parti, retenu par mes amis, mais je dois vraiment y aller, et pourtant je ne le veux pas, c'est vraiment pénible, et pourtant ce ne sont que 130 km, une petite heure en voiture( un petit peu plus pour ne pas faire de la vitesse), mais je n'en ai pas envie. Pourquoi dois je y aller maintenant, pour pouvoir la voir demain bien sur, elle viendra après une matinée de travail, on se mettera côte à côte et si j'ai mon salaire on partira dépenser une petite centaine de dinars au resto, ça me fera plaisir et à elle aussi.... Mais là, il y a mes parents, et mes amis, et mes amis ont leur vie aussi, je dois partir....Je suis en train de faire une sorte de chronique, pourtant j'ai toujours pensé et je le pense toujours que tout ce que j'écris est superficiel et sans grand intêret, mais peut être qu'un jour, les gens seront plus simples d'esprit, et puis ils trouveront dans mes écrits une âme de philosophe.En parlant de philosophie, je n'en ai pas fait, en fait si, mais en arabe, et ce n'était pas clair, déjà qu'en français c'est compliqué, alors en arabe, pour nous tunisiens, c'est vraiment incompréhensible. pourtant, je voulais comprendre Platon, Herodote, Socrate, Pascal et tous les autres grands, à qui je pense, donc je suis :))) (vraiment du n'importe quoi, non? mais ça m'amuse :)))

Kélibia


En arrivant, je leur ai dit qu'aujourd'hui j'avais fait deux pays et trois gouvernorats, ils se sont regardés et ont rigolé pensant que j'étais fou, mais c'était réellement la vérité... Le matin je me suis réveillé à Sousse, pour partir à Monastir, pour partir en Italie pour un aller retour vite fait, pour revenir à Monastir, pour repartir à Sousse le temps de faire le ménage et partir vers Hammamet puis Nabeul puis Kélibia. C'est fou, tout ça en seulement 12 heures.Bref, arrivé à Kélibia ou j'étais invité par un ami, fatigué et perdu je retrouve l'ami en personne qui était en train de se préparer pour son spectacle du soir, un show Karaoké qu'il animait dans un salon de thé du coin, je dû partir pour me changer et manger un truc, je suis alors parti rejoindre d'autres amis dans un resto, résultat des courses: dispute avec ma copine parcequ'elle croit que je la trompe constemment, je me suis pris un pot de fleur en plein sur la cheville, j'ai mangé un poisson pas frais, l'ampoule du phare de la voiture a grillé, l'endroit ou je devais passer la nuit était pourri, sans matelas, très chaud et humide, j'ai pris une douche glacée, et je suis parti au salon de thé rejoindre mon ami, qui avec ce qui m'est arrivé n'en était vraiment plus.Deux expresso plus tard, et des timpants persés à cause de la musique trop forte, j'ai décidé de repartir, mais vers Tunis cette fois, il était 2h du mat.mais chanceux comme je suis j'avais oublié les clés à Sousse, donc j'ai cherché bien dans ma tête et ma voiture, j'ai trouvé la clé de chez mes parents à Hammamet. J'ai décidé enfin de partir la bas.Route sombre et vide, mais j'appréciais. Arrivé à un village appelé Korba, il y a avait une déviation de la route à cause des travaux, mais au lieu de reprendre la bonne, j'ai pris un chemin que je n'avais jamais pris auparavant, sans indications sans rien, que des champs, et les noms bizarres des villages que je traversais: Kobbet Lagha, Bir Drassen.... Des noms qui sont loin d'être familier à n'importe quel Tunisien!!!Traversant des champs, la noirceur de la nuit me donna la chair de poule, la jauge d'essence était stressante, et je m'imaginais déjà les titres dans les journaux:" Violé et assassiné après une panne d'essence".Et là, Euréka!!!! Nabeul, en tout petit, c'était la fin de ma peripétie... Je suis arrivé à Hammamet vers 5h du mat!!!Alors pour les mauvaises langues qui diront que j'exagère en disant que j'ai la poisse je dirais :"je parie que vous iriez voir un médium à ma place" :))))

mardi 11 août 2009

Wa9tech?

Quand est ce qu'on ne fera plus la queue pour acheter le pain, à la poste, pour payer ses factures de STEG, TELECOM, SONEDE?
Quand est ce qu'on ne jettera plus les ordures dans la rue, sur l'autoroute, dans le jardin des voisins?
Quand est ce que les municipalités vont installer des poubelles dans les rues, des toilettes publiques, des distributeurs de capotes?
Quand est ce qu'on ne banalisera plus la corruption, Le sida, la prostitution, l'alcool et les cigarettes?
Quand est ce qu'on sera tranquille sur les plages en famille ou avec sa copine sans pour autant écouter les gros mots, les insultes, et éviter les balles de beachball sur la gueule?
Quand est ce que les fille s'intersseront aux mecs parcequ'ils sont intéressants et non pas parcequ'ils ont un belle voiture ou un porte-feuille bien garni?
Quand est ce qu'on recrutera pour les compétences et non pour les pistons ou autre chose( si vous voyez ce que je veux dire)?
Quand est ce que les privés vont penser au bien des employés au lieu de penser au dividendes?
On a trouvé une solution pour presque tout, sauf pour la mentalité des tunisiens. L'espoir fait vivre
à méditer

lundi 10 août 2009

Internet, cherche mode d'emploi désespéremment


Je ne sais pas ce que les millions de gens font quand ils se connectent sur internet, je me le demande, on dit que c'est une ouverture sur le monde, moi je ne me retrouve pas dans tout ce tralala.
Quand je me connecte moi, je pars tout d'abord voir mes 4 adresses mails, donc Hotmail, Yahoo, Gmail et une que m'a fourni la société pour laquelle je bosse, rien d'intéressant dans tout ça, je me retrouve facilement entre les messages envoyés par facebook, les autres envoyés par le boulot et les spams. Des spams que j'ai choisi en effet, en m'inscrivant dans des newsletters que je ne lit jamais ou des sites de jeux. Puis, je vais voir mon compte courant sur le site de Ma banque, je vérifie les chèques et les débits, j'ouvre bien sûr la page Excel que j'ai créé spécialement pour le suivi de mon compte pour éviter les lettres recommandés des chèques sans provisions que j'ai délivrés. Je vais ensuite ouvrir Facebook, et voir mon profil, les messages, les commentaires sur le mur qui deviennent rares, c'est que je n'accroche pas sur Facebook, j'ai une Facia non Buona, je n'ai pas de photos sur un yacht, ni d'autres dans des soirées branchées, j'en ai de ma gueule et elle n'a vraiment rien d'exceptionel. et Voilà fini le tour sur internet, vraiment le tour de la personne inculte dans ce domaine, pourtant j'étais parmi les premiers à tomber dans la marmite de l'informatique quand j'étais jeune. En effet, j'emmerdai tellement ma mère que mon père étéit obligé de m'emmener avec lui au bureau, il me foutait dans le service informatique, et je passais des heures à créer des invitations de booms qui ne se feront jamais, ou à jouer à Prince of Persia, à l'époque, une jeu de plate forme en 2D mais qui avait la côte. Je sentais l'odeur de la cigarette que fumaient les informaticiens raffinée par la climatisation des bureaux. Je me souviens même qu'une fois j'ai piqué une cigarette Marlboro à un employé, que je n'ai jamais allumé, je le voulais, mais je n'avais que 9 ans.
Retournons à nos moutons, je me suis un peu égaré du sujet de base, que font les gens quand ils se connectent sur internet, la plus part de ceux que je connaissent chattent, partagent des fichiers sur Facebook, téléchargent des trucs avec Azeurus ou Limewire, draguent sur Badoo ou Hi5, moi je me demandent seulement comment ils font pour rester des heures connectés. Bref, conclusion de l'histoire, chacun est Libre de faire ce qu'il veut. c'est pour ça qu'a été créé Internet(en fait non c'était un programme militaire Américain, mais en deuxième lieu c'est pour relier le monde) alors soyons Unis.

dimanche 9 août 2009

Guenguen (Râleur)



On dit de moi que je suis râleur


Ce n'est pas ma faute ce n'est qu'une humeur


Je fais de mon mieux pour trouver le bonheur


Mais rien à faire je ne trouve que des pleurs




J'ai tout essayé, même la magie noire


Mais rien ne sert, je n'ai que des déboires


Je cherche la lumière au bout du couloir


Du tunnel de la vie qui n'est que dérisoire




Syrena et Mirage je vous remercie


Pour m'avoir donné un sens à ma vie


Pour avoir ouvert la voie à mes écrits


Des pensées simples d'un simple d'esprit

Clin d'oeil


Je suis venu à l'improviste j'ai pas ma brosse à dents
Y en a une chez toi, mais il faut les roses avant
et pourquoi faire les roses je ne suis pas l'ange Cupidon
Je ne suis que ton frère, frère d'âme et de sang

Je vois parmi tes pensées un mirage loin devant
Les mirages sont dangeureux alors fait attention
Mais celui là est réel et plein de bonnes intentions
Intelligence gentillesse et beaucoup de divagations

Il est l'heure, je dois partir mais je dois te dire avant
Que l'important c'est le bonheur et la satisfaction
Il faut parfois être fou et oublier sa raison
Toujours divaguer rêver même sans sa Brosse à dents

mardi 4 août 2009

Pourquoi Unluky luke 2?

Suite à mon premier blog, mon mentor m'a demandé de faire quelques modifications pour permettre à tout ceux qui forment la blogosphère de me lire, j'ai donc tout supprimé de la version 1.0 et là je recommence la version 2.0, donc voilà qui explique tout.
Marhbé beyya fel blogosphère(bienvenu à moi sur la blogosphère en arabe), en espérant que vous allez vous régaler!!!

lundi 3 août 2009

Je reste déconnecté

Dernière journée de repos, avant de repartir, j'en profite pour écrire aujourd'hui parceque dieu seul sait quand est ce que je reviendrai.Pas de connexion chez moi, ce n'est pas ma faute, il a fallut que je tombe sur le seul immeuble de Sousse, non homologué par la Telecom pour l'installation d'une ligne téléphonique, j'ai beau essayer de résoudre ce problème avec le proprio ainsi que le service technique de TT, rien à faire, je reste déconnecté. Est ce possible? Au 21ème siècle de ne pas avoir accès à internet même si l'on dispose d'un domicile, d'un ordi, de l'argent nécessaire? le seul conseil qu'on m'a donné : change d'appartement.Pour le faire, il faut bien chercher et avoir de la chance, pour tomber sur la bonne période et trouver cette perle rare puisque les loyers à sousse sont devenu beaucoup plus cher et aussi la notion d'architecture et de design n'existe pas.Mais bon, pour l'instant je patiente, et je reste déconnecté!!!

je fais comme eux

je sais pertinemment que je n'ai aucun talent d'écrivain, d'ailleurs je n'ai aucun talent. Je me pose cette question il y a bien longtemps, qu'ai je de si particulier, qui me différencie de ce troupeau? On ne m'avais jamais posé la question étant jeune, et je ne me la suis jamais posé.Bref, je vous délivre dans ce blog mes pensées, mais loin de moi l'idée de me comparer au génie de Pascal et ses pensées, ce sont les miennes, des pensées d'un imbécile heureux.Pour vous expliquer le titre, j'ai une amie, une soeur même, qui m'avait présenté un personnage bien mystérieux, en faisant sa connaissance j'ai été ravi, ravi de trouver encore des personnalités intéressantes, intellectuelles et qui ne pensent pas qu'à l'argent!!!Bref, ce bonhomme a réussit à l'attirer sur la toile des internautes, il a comme nom de bloggeur Mirage, je vous conseille vivement d'ailleurs de lire ses Divagations.Et c'est en la trouvant que je me suis dit, pourquoi pas moi, ce serait un petit peu mon jardin secret, mes divagations, mes pensées...Alors une pensée déjà, la première de ce blog à Syrena et Mirage, mais aussi à Astussa, mais c'est tout une autre histoire :)))

Moi


Je suis né en hiver, mes parents attendaient ma venue, je ne sais pourquoi d'ailleurs, que serai la différence entre un garçon ou une fille, un enfant est une touche de bonheur dans la vie d'un couple, beaucoup d'affection, et de couches sales aussi. mais ils avaient insisté pour l'avoir ce gars après deux tentatives non réussie.je suis né sans aucune maladie, sans aucun problème, en bonne santé, d'après ma mère j'étais vif, très vif même, et ils m'ont donné tout l'amour, l'affection et les jouets que je voulais.je suis né, et j'ai grandi, doucement, j'ai passé les années, je me suis vu grandir, sans m'en rendre compte, je me suis vu tomber amoureux, j'ai vu mon meilleur ami sortir avec celle que j'aimais, je suis retombé amoureux et j'ai vu mon amoureuse partir avec un bad boy parceque c'était son style, je suis retombé amoureux à 18 ans mais je l'ai vu me tromper sous mes yeux, je suis retombé amoureux mais elle m'a trompé aussi, je lui ai pardonné mais elle non, elle a repris le portable qu'elle m'avait offert et est partie....Je suis grand maintenant, j'ai un travail que je déteste, qui me consume à petit feu, je vis loin de ma famille, ma copine est jolie mais y a des problèmes comme dans chaque couple, je ne vois pas mon avenir mais je vois tous ceux que j'ai cotoyé se construire, tout en me voyant moi me détruire... j'ai une voiture que mon père m'a acheté, j'ai un studio que j'ai meublé avec des meubles piqués chez mes parents, mon compte est débiteur... bref, je suis le modèle parfais de la personne qui a raté sa vie, et je n'ai que 29 ans....Mes parents voulaient un garçon, mais les deux filles ont réussit quand le garçon a tout raté :)))